Rêv’Ailes-Toi : le témoignage d’Annick, enseignante

Par Astrid Le Fur 8 février 2022

 

Le témoignage d’Annick sur le programme Rêv’Ailes-Toi. Annick est professeur des écoles, elle a presque 50 ans lorsqu’elle tombe le 8 septembre 2020 dans le trou noir du Burn-Out. Elle raconte dans ce témoignage son histoire face au burn-out et comment l’accompagnement Rêv’Ailes-Toi l’a aidée à remonter la pente du burn-out


 

1. Bonjour Annick, merci pour ton témoignage, que peux-tu nous dire de toi avant l’accompagnement Rêv’Ailes-Toi ? 

Avant le burn-out, la surcharge de travail : trop de tout

J’étais professeur des écoles désireuse de quitter ce travail depuis plus de 12 ans. Je me sentais prisonnière, « trop de tout » : une quantité de travail trop importante, trop d’élèves, trop de préparations, trop de tout pour le lendemain ou la veille. Je ne m’accordais que de rares espaces de décompression, ou plutôt de faux espaces, ce n’était jamais du repos véritable. J’étais à fond tout le temps sur tous les fronts, professionnel et personnel. Cela demande beaucoup d’énergie pour être « une bonne personne » dans tous les domaines.

Les douleurs musculaires, les maladies et mon sommeil qui n’est plus réparateur

Les douleurs musculaires et articulaires étaient devenues chroniques, le sommeil n’était plus réparateur. Je faisais beaucoup de rêves où j’étais à l’école et où je n’arrivais pas à tout faire. Ces rêves ont duré très longtemps, pratiquement un an et reviennent parfois encore me hanter. J’ai développé plusieurs maladies. Mon corps a hurlé des années durant pour me faire stopper ce cercle infernal mais je n’ai pas voulu l’entendre : « Quand même cela ne se fait pas de prendre du temps pour soi : que vont penser les autres ? », me disais-je.

Je faisais le maximum pour mes élèves, pour qu’ils se sentent bien et qu’ils réussissent, et pour avoir également de la reconnaissance de mes pairs et aussi de ma hiérarchie. Mais mon cerveau n’arrivait plus à tout engranger, tout était une montagne que j’avais de plus en plus de mal à gravir. Je n’en voyais jamais le bout, je travaillais tous les jours tout le temps !!! STOPPPP !!

L’arrêt de travail m’a dévasté

L’arrêt de travail m’a dévasté. Comment moi, qui avait tant donné à mon travail, à mes élèves, à mon institution, moi qui étais forte, je pouvais en arriver à pleurer tous les jours de fatigue ! Je remercie ici mon conjoint qui a stoppé cet engrenage infernal en me conduisant chez le médecin.

Le jour où tout a vacillé : un jury méprisant et irrespectueux

L’éducation nationale parle beaucoup de « bienveillance » et de « reconnaissance ». Je me reconnaissais pleinement dans ces valeurs.  Pourtant aujourd’hui, ces mots m’hérissent le poil.

A cette époque, j’avais choisi de passer un examen (en me formant toute seule puisque pas de possibilité de suivre une formation ?!) pour travailler au plus près des élèves en difficulté. Mon dossier d’examen portait sur l’attention des élèves en classe, et j’étais complètement emballée par ce sujet qui est d’une actualité remarquable dans les écoles. Lors de l’examen, le jury fut méprisant et irrespectueux à mon égard, il avait oublié en route la bienveillance et la reconnaissance tant prônée dans l’éducation nationale. « On croit rêver de travailler l’attention comme cela !! », avait-il conclu.

Et tout le travail considérable effectué a été balayé et l’examen échoué. J’en suis restée clouée et pour la première fois depuis 22 ans de carrière, j’ai été arrêté 1 mois pour détresse psychologique. J’ai repris sur ce poste « spécialisé » sur lequel je ne me sentais plus légitime, mais étant fonctionnaire, on m’a demandé de fonctionner sur ce poste même si je n’avais pas les compétences requises puisqu’on ne m’a pas accordé l’examen. Incohérence !! Puis ce sont enchainés 3 années en classe ordinaire, où je suis repartie difficilement, soutenue et reconnue par mes collègues ainsi que les parents d’élèves. Je les en remercie encore.

Puis à la 4ème rentrée, tout s’effondrait

A la 4ème rentrée qui a suivi, cet échec, j’ai changé de classe, je ne pouvais plus me ressaisir, tout s’effondrait. J’avais honte, je me sentais nulle, pas à la hauteur. A l’écriture de ces mots, ma gorge se serre. La chute est arrivée avec cet élève en très grande difficulté dans ma classe. J’ai craqué en rentrant à la maison : comment allais-je pouvoir l’aider ? Je ne pouvais déjà plus m’aider moi-même.

Tout ce qui faisait sens dans mon boulot, à savoir l’aide aux élèves en difficulté, n’était plus possible !!! L’arrêt arrive, et pourtant je continue à faire sonner mon réveil au cas où mon arrêt prend fin et que je sois obligée de retourner au travail. Il me faudra un an (je ne l’aurais pas cru) pour commencer à m’autoriser à me détendre sans culpabilité. Plus on résiste, plus cela persiste. Cela faisait tellement longtemps que je fonctionnais comme cela.


 

2. Comment as-tu entendu parler de l’accompagnement ? 

La conférence sur le burn-out : un déclic

Pendant mon arrêt, je me suis informé sur le burn-out et une collègue, proche du burn-out elle-aussi, m’a envoyé
un lien vers le blog Partagetonburnout.fr d’Astrid. J’ai lu et relu tous les articles du blog et j’ai écouté la conférence sur le burn-out. D’ailleurs, j’étais encore tellement mal et honteuse en février 2021 que j’ai regardé la conférence en replay pour ne pas me montrer, on ne sait jamais si je devais parler devant tout le monde.

Il m’a semblé évident que je serais à ma place avec elle

Je n’étais donc pas toute seule dans ce cas-là. A travers les messages écrits d’Astrid et la conférence, il
m’a semblé évident que je serais à ma place avec elle. Notre premier entretien téléphonique n’a fait que
confirmer mon intuition d’aller vers le coaching avec elle.


 

3. Annick, que t’a permis le coaching Rêv’Ailes-Toi? 

Un cadre structuré et structurant

Le coaching m’a offert un cadre structuré et structurant dans lequel j’ai pu me confier et me révéler. C’était important pour moi car je ne savais pas par où commencer mon ascension professionnelle. C’était concret. La mise en place d’un objectif et d’un plan d’action dès la première séance m’a permis de me centrer davantage, et d’agir rapidement. L’action est primordiale pour avancer.

Faire le point sur mes talents, mes valeurs, ma mission m’a ouvert les yeux

Puis dans les séances suivantes, faire le point sur mes talents, mes valeurs et mes missions m’a ouvert les yeux sur les champs des possibles. J’ai aussi confirmé ce que je ressentais au fond de moi : la relation d’aide me fait vibrer. Ces séances m’ont permise de franchir le pas pour m’inscrire à une formation sur le développement personnel, formation qui peut être professionnalisante.
Le travail également sur les freins (messages contraignants/ croyances limitantes…) était vraiment très
enrichissant.

Me soutenir dans les moments difficiles

Et puis, il y a eu aussi des séances qui m’ont soutenu dans des moments difficiles, pas forcément en lien avec le professionnel mais dont l’enseignement peut être réutilisé dans le monde du travail.

Je suis plus confiante en l’avenir : je sens que je suis enfin sur mon chemin

Aujourd’hui, mon horizon s’est éclairci : je suis beaucoup plus confiante en l’avenir et je remercie le burn-out d’être arrivé dans ma vie. Je me suis transformée à l’intérieur : je m’autorise à être vraie et détendue sans culpabilité. Bien sûr, il me reste du travail à faire pour stabiliser mon nouveau « moi », cependant je sens que je suis enfin sur MON chemin !

Au niveau professionnel, je suis en action pour obtenir dans un premier temps un reclassement administratif avec des horaires fixes pour reprendre la vie active et aussi pour me permettre de continuer
à me former au développement personnel. Puis dans le deuxième temps, pour à mon tour, être intervenant ou consultante dans la relation d’aide.

Je suis en capacité d’accueillir ce que la vie me réserve

Je suis maintenant plus en capacité d’accueillir ce que la vie me réserve, et la vie est belle !!!
Merci infiniment et sincèrement à Astrid d’avoir participé à ma renaissance, à mon nouvel envol !
Je sais maintenant que le burn-out est une chance au final de se transformer de l’intérieur, de s’aimer
véritablement et, que cela fait du bien !! Waouh !!

Non merci, je ne veux plus être comme avant !

Prendre sa responsabilité sur ses réelles capacités de travail n’est pas aisé pour nous les perfectionnistes mais cela est accessible si on s’autorise enfin à se donner le temps, à être doux avec nous même, à connaitre et à tenir compte de ses propres limites. Cela nous permet de refaire surface, d’arrêter de culpabiliser et de s’accepter tel que nous sommes, à savoir des humains et des humaines (et non des humanoïdes 😉

Au départ, j’étais très impatiente que tout revienne à la normale d’avant. Maintenant, je ne suis plus sur cette position : « Non merci je ne veux plus être normale comme avant ! ».

Je suis allée chercher toutes les aides possibles : le yoga, la psychothérapie, l’ostéopathie, la kinésiologie, l’hypnose. Avec du recul, je sais que c’est le perfectionnisme et l’impatience, qui m’ont poussé à cumuler les aides. Maintenant, je ne les cumulerais pas mais les enchainerais les unes après les autres en commençant par le coaching. Cela n’est que mon point de vue. Alors, si vous êtes maintenant ce que j’étais avant, alors sans aucune hésitation « Rêv’ailes toi » est un programme pour vous.

De plus, rencontrer Astrid, qui a fait deux burn-out, qui est lumineuse et éclairante, ne peut que vous aider,
vous accompagner véritablement sur votre futur professionnel. TOUT EST POSSIBLE !


 

Conclusion

Merci Annick pour ce magnifique témoignage sur l’accompagnement Rêv’Ailes-Toi.

Pour en savoir plus sur le programme Rêv’Ailes-Toi, c’est par ici : programme Rêv’Ailes-Toi

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